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L'alcoolisme étudiant en ligne de mire.
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NewSlang
Exode
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Les mesures Pécresse contre l'alcoolisme étudiants...
L'alcoolisme étudiant en ligne de mire.
Lemonde.fr publie:
"Valérie Pécresse part en guerre contre l'alcoolisme étudiant. La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a annoncé, jeudi 24 février, des mesures pour mieux encadrer les week-ends d'intégration et soirées étudiantes. Le but est d'éviter plusieurs accidents récurrents lors des week-ends d'intégration : viols, défenestrations, noyades, accidents de voiture, etc.
Ces mesures, dont l'application est prévue pour la prochaine rentrée universitaire, découlent des principales recommandations d'un rapport que Mme Pécresse avait commandé en septembre à la rectrice de l'académie de Poitiers, Martine Daoust. Le document a été remis jeudi à la ministre.
TROIS PISTES À L'ÉTUDE
Valérie Pécresse a proposé trois séries de mesures après la remise de ce rapport. Première action : "responsabiliser les organisateurs" des soirées et week-ends d'intégration en les obligeant à "déclarer chaque événement festif, non seulement auprès des responsables de l'établissement, mais à la mairie ou à la préfecture", comme cela existe pour l'organisation des "rave parties". Cette proposition est "la clé de voûte" du dispositif et fera l'objet d'une "mesure législative", a-t-elle précisé.
Deuxième action : le "testing" (contrôle) va être généralisé lors des soirées étudiantes pour "vérifier que la loi qui empêche les alcooliers [fournisseurs d'alcool qui parfois sponsorisent une soirée étudiante, ndlr] de distribuer gratuitement de l'alcool" est respectée. Ces contrôles pourront être réalisés par "les organisations étudiantes, les mutuelles, les associations de prévention", selon la ministre.
Troisième action : la prévention, avec notamment la mise en place de "modules d'enseignement sur les risques et les comportements addictifs", qui pourront compter dans l'obtention du diplôme, comme le fait par exemple l'université Nancy-I. Surtout, un guide d'information recensant les actions de prévention destiné aux responsables d'établissements et aux associations étudiantes devrait être édité avant l'été.
ACCUEIL MITIGÉ
Ces mesures ont été accueillies diversement par les associations. Peut mieux faire pour l'association Victimes et citoyens contre l'insécurité routière. Si celle-ci s'est félicitée "des propositions visant à obliger la déclaration préalable de soirées étudiantes, ainsi que l'insertion d'un module" dans le cursus, "il reste encore beaucoup à faire, notamment quant à la présence plus ou moins affichée des alcooliers qui n'hésitent pas à contourner la législation en vigueur".
La législation est respectée, rétorque Entreprise et prévention, qui regroupe dix-neuf entreprises du secteur des boissons alcoolisées pour lutter contre la consommation excessive d'alcool, se disant "prête à participer à la mise en œuvre des mesures".
Les syndicats étudiants ont, eux, fait part de leur insatisfaction. L'Union nationale des étudiants de France (UNEF, premier syndicat étudiant) a plaidé pour plus de prévention. Elle a estimé que Mme Pécresse "se trompait de cible en criminalisant l'alcoolisme des soirées étudiantes alors que celles-ci sont minoritaires".
La Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), deuxième organisation, s'est dite déçue. "A vouloir cadrer juridiquement de façon abusive, les soirées et les conduites à risque vont se déplacer dans la sphère privée", a-t-elle mis en garde.
La Mutuelle des étudiants (LMDE), première mutuelle étudiante, a dénoncé des "mesures insuffisantes, voire 'gadget', qui n'apporteront pas de réponse au problème de la surconsommation d'alcool" ni à celui du "financement de ces soirées"."
L'avis de la FAGE dont il est question dans l'article: ICI
Celui de la LMDE, ICI
Plus de détails sur la mesure, sur le site du ministère de l'éducation supérieure
Et vous, quel est votre avis?
Que pensez-vous du phénomène dénoncé, est-il grave ou minoritaire? Le soirées étudiantes (organisées, donc) sont-elles vraiment concernées à ce point?
D'autres sujets sur GB parle de l'alcool en soirée, pensez-vous que ces mesures changeraient quelque chose pour les étudiants et leur soirées?
Changeraient-elles quelque chose pour vous personnellement?
"Valérie Pécresse part en guerre contre l'alcoolisme étudiant. La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a annoncé, jeudi 24 février, des mesures pour mieux encadrer les week-ends d'intégration et soirées étudiantes. Le but est d'éviter plusieurs accidents récurrents lors des week-ends d'intégration : viols, défenestrations, noyades, accidents de voiture, etc.
Ces mesures, dont l'application est prévue pour la prochaine rentrée universitaire, découlent des principales recommandations d'un rapport que Mme Pécresse avait commandé en septembre à la rectrice de l'académie de Poitiers, Martine Daoust. Le document a été remis jeudi à la ministre.
TROIS PISTES À L'ÉTUDE
Valérie Pécresse a proposé trois séries de mesures après la remise de ce rapport. Première action : "responsabiliser les organisateurs" des soirées et week-ends d'intégration en les obligeant à "déclarer chaque événement festif, non seulement auprès des responsables de l'établissement, mais à la mairie ou à la préfecture", comme cela existe pour l'organisation des "rave parties". Cette proposition est "la clé de voûte" du dispositif et fera l'objet d'une "mesure législative", a-t-elle précisé.
Deuxième action : le "testing" (contrôle) va être généralisé lors des soirées étudiantes pour "vérifier que la loi qui empêche les alcooliers [fournisseurs d'alcool qui parfois sponsorisent une soirée étudiante, ndlr] de distribuer gratuitement de l'alcool" est respectée. Ces contrôles pourront être réalisés par "les organisations étudiantes, les mutuelles, les associations de prévention", selon la ministre.
Troisième action : la prévention, avec notamment la mise en place de "modules d'enseignement sur les risques et les comportements addictifs", qui pourront compter dans l'obtention du diplôme, comme le fait par exemple l'université Nancy-I. Surtout, un guide d'information recensant les actions de prévention destiné aux responsables d'établissements et aux associations étudiantes devrait être édité avant l'été.
ACCUEIL MITIGÉ
Ces mesures ont été accueillies diversement par les associations. Peut mieux faire pour l'association Victimes et citoyens contre l'insécurité routière. Si celle-ci s'est félicitée "des propositions visant à obliger la déclaration préalable de soirées étudiantes, ainsi que l'insertion d'un module" dans le cursus, "il reste encore beaucoup à faire, notamment quant à la présence plus ou moins affichée des alcooliers qui n'hésitent pas à contourner la législation en vigueur".
La législation est respectée, rétorque Entreprise et prévention, qui regroupe dix-neuf entreprises du secteur des boissons alcoolisées pour lutter contre la consommation excessive d'alcool, se disant "prête à participer à la mise en œuvre des mesures".
Les syndicats étudiants ont, eux, fait part de leur insatisfaction. L'Union nationale des étudiants de France (UNEF, premier syndicat étudiant) a plaidé pour plus de prévention. Elle a estimé que Mme Pécresse "se trompait de cible en criminalisant l'alcoolisme des soirées étudiantes alors que celles-ci sont minoritaires".
La Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), deuxième organisation, s'est dite déçue. "A vouloir cadrer juridiquement de façon abusive, les soirées et les conduites à risque vont se déplacer dans la sphère privée", a-t-elle mis en garde.
La Mutuelle des étudiants (LMDE), première mutuelle étudiante, a dénoncé des "mesures insuffisantes, voire 'gadget', qui n'apporteront pas de réponse au problème de la surconsommation d'alcool" ni à celui du "financement de ces soirées"."
L'avis de la FAGE dont il est question dans l'article: ICI
Celui de la LMDE, ICI
Plus de détails sur la mesure, sur le site du ministère de l'éducation supérieure
Et vous, quel est votre avis?
Que pensez-vous du phénomène dénoncé, est-il grave ou minoritaire? Le soirées étudiantes (organisées, donc) sont-elles vraiment concernées à ce point?
D'autres sujets sur GB parle de l'alcool en soirée, pensez-vous que ces mesures changeraient quelque chose pour les étudiants et leur soirées?
Changeraient-elles quelque chose pour vous personnellement?
Re: L'alcoolisme étudiant en ligne de mire.
Je trouve que c'est une très bonne chose, ça ne va pas encore assez loin mais pour moi c'est dans cette direction qu'il faut aller. Après je ne sais pas si ce sera vraiment efficace mais il faut tenter des choses.
Et oui je trouve que c'est un problème important. L'alcool est trop souvent banalisé, et pour ce qui me concerne d'un peu plus près, encore plus en médecine où on considère que ça fait partie du folklore, une étape indispensable. C'est grave quoi.
Et oui je trouve que c'est un problème important. L'alcool est trop souvent banalisé, et pour ce qui me concerne d'un peu plus près, encore plus en médecine où on considère que ça fait partie du folklore, une étape indispensable. C'est grave quoi.
Mouhahaha, et si on fait pas comme ça, on fait comment ? De la prévention ? La prévention c'est bien mais quand ça ne marche pas, faut essayer autre chose. Exemple simple, en médecine. "On" est plutôt réputé pour nos soirées trèèèèès alcoolisées alors qu'on est sans doute les plus prévenus/conscients des risques, ça n'arrête pas grand monde, au contraire ça les fait rire. Et la FAGE, ils me font bien marrer. Tu m'étonnes qu'ils ne sont pas satisfaits. La plupart des élus étudiants, je parle en tous cas pour ma fac, ne sont pas les derniers à participer aux soirées étudiantes/alcoolisées. Enfin bon.Exode a écrit:Les syndicats étudiants ont, eux, fait part de leur insatisfaction. L'Union nationale des étudiants de France (UNEF, premier syndicat étudiant) a plaidé pour plus de prévention. Elle a estimé que Mme Pécresse "se trompait de cible en criminalisant l'alcoolisme des soirées étudiantes alors que celles-ci sont minoritaires".
La Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), deuxième organisation, s'est dite déçue. "A vouloir cadrer juridiquement de façon abusive, les soirées et les conduites à risque vont se déplacer dans la sphère privée", a-t-elle mis en garde.
NewSlang- Vieille branche
Re: L'alcoolisme étudiant en ligne de mire.
Aujourd'hui on est tous conscient que boire de l'alcool à excès comporte des risques (coma, accident de la route, bagarre,...). On a tous l'information. A partir de là, c'est à chacun de prendre ses responsabilités (boire raisonnablement, trouver un moyen de locomotion sûr pour rentrer, veiller sur ses potes et inversement...).
Pour ma part, j'suis assez d'accord avec les syndicats étudiants. Dans le Morbihan on a expérimenté l'année dernière le couvre feu à 1h lors des soirées étudiantes. A Lorient, cela se concrétisait par l'arrivée massive des forces de l'ordre à 0h45 pour vider le centre ville des jeunes à coup de gaz lacrymo. La mesure idéale pour faire en sorte que les soirées dégénèrent !
Il est possible d'encadrer les soirées de manière plus intelligente. Au lieu de chasser les jeunes, les raccompagner jusqu'à chez eux (mise en place de navettes gratuites), la mise en place partout du dispositif SAM (ici ça n'existe pas, celui qui ne boit pas car il conduit n'a ni son entrée de boite offerte ni de conso gratuites, RIEN et pourtant cet aspect est incitatif), la baisse du prix des boissons sans alcool (un diabolo coûte plus cher qu'une bière, logique !). Y'a surement pleins de choses à faire plutôt que taper sur les jeunes qui veulent juste faire la fête...
Pour ma part, j'suis assez d'accord avec les syndicats étudiants. Dans le Morbihan on a expérimenté l'année dernière le couvre feu à 1h lors des soirées étudiantes. A Lorient, cela se concrétisait par l'arrivée massive des forces de l'ordre à 0h45 pour vider le centre ville des jeunes à coup de gaz lacrymo. La mesure idéale pour faire en sorte que les soirées dégénèrent !
Il est possible d'encadrer les soirées de manière plus intelligente. Au lieu de chasser les jeunes, les raccompagner jusqu'à chez eux (mise en place de navettes gratuites), la mise en place partout du dispositif SAM (ici ça n'existe pas, celui qui ne boit pas car il conduit n'a ni son entrée de boite offerte ni de conso gratuites, RIEN et pourtant cet aspect est incitatif), la baisse du prix des boissons sans alcool (un diabolo coûte plus cher qu'une bière, logique !). Y'a surement pleins de choses à faire plutôt que taper sur les jeunes qui veulent juste faire la fête...
-Emma-- Vieille branche
Re: L'alcoolisme étudiant en ligne de mire.
L'initiative n'est pas mauvaise mais je ne pense pas que ces mesures aient un réel impact.
Comme le dit -Emma-, on est conscient des risques de l'alcool et c'est pas tant ça le problème. C'est à chacun de prendre ses responsabilités et de ne pas boire à outrance. D'ailleurs, je trouve que son idée de navette gratuite serait très bien parce que quand personne ne peut nous loger, ce serait bien utile.
Ce que je trouve dommage dans ces mesures, c'est le principe du "testing". Non seulement les forces de l'ordre ne pourront pas être à toutes les soirées étudiantes, mais en plus, ça ne fera qu'attiser la colère entre les jeunes et les policiers. Parce que si le principe est de "vérifier que les alcooliers ne distribuent pas d'alcool gratuitement", ça risque de vite dégénérer à ce que les flics contrôlent tout le monde.
Comme le dit -Emma-, on est conscient des risques de l'alcool et c'est pas tant ça le problème. C'est à chacun de prendre ses responsabilités et de ne pas boire à outrance. D'ailleurs, je trouve que son idée de navette gratuite serait très bien parce que quand personne ne peut nous loger, ce serait bien utile.
Ce que je trouve dommage dans ces mesures, c'est le principe du "testing". Non seulement les forces de l'ordre ne pourront pas être à toutes les soirées étudiantes, mais en plus, ça ne fera qu'attiser la colère entre les jeunes et les policiers. Parce que si le principe est de "vérifier que les alcooliers ne distribuent pas d'alcool gratuitement", ça risque de vite dégénérer à ce que les flics contrôlent tout le monde.
Seifenblase- Comité de Rédaction
Re: L'alcoolisme étudiant en ligne de mire.
Exode a écrit:Deuxième action : le "testing" (contrôle) va être généralisé lors des soirées étudiantes pour "vérifier que la loi qui empêche les alcooliers [fournisseurs d'alcool qui parfois sponsorisent une soirée étudiante, ndlr] de distribuer gratuitement de l'alcool" est respectée.
Noooooooooon !!! Laissez-nous nos Open Bar !!!
Bon, plus sérieusement, l'obligation de déclarer les gros évènements festifs (type WEI [Week-end d'Inté]) me paraît normale.
Le "testing" m'emmerde plus qu'autre chose. Je ne vois pas vraiment comment cela peut être mis en place. Je vois mal 'les organisations étudiantes" (autrement dit, le BDE), arrêter d'elles-mêmes les OB (officiellement, peut-être ; officieusement, il y a peu de chances). Après tout, c'est déjà interdit, ça se sait, et ça n'empêche pas les alcooliers de continuer à distribuer parfois gratuitement de l'alcool. Et je trouverais franchement de mauvais goût qu'un acteur extérieur viennne à chacune de nos soirée pour contrôler que tout se passe dans les limites de la légalité (- ou comment être sûr de provoquer des débordements / affrontements...).
Enfin, les modules d'enseignement sur les risques et les comportements addictifs me font bien rire. La plupart des étudiants qui boivent avec excès sont très conscients des risques que cela engendre ; ils choisissent juste de ne pas s'en soucier. Et je vois d'ici les amphis où les rares personnes présentes tenteront avec peine de se remettre de la soirée (alcoolisée of course) de la veille... Ca ne changera absolument rien.
Bref, qu'il faille faire quelque chose, certes ; mais ces mesures-là, ça va encore coûter beaucoup d'argent pour pas grand chose.
Evasion- Atome
Re: L'alcoolisme étudiant en ligne de mire.
Franchement oui, baisser le prix des boissons sans alcool ce serait déjà un bon point. Ca me fait trop chier de payer 3/4 pour un pauvre minuscule jus de fruit alors que pour 3e t'as un énorme verre de bière ou autre.
Jean- Ex-membre des comités
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