Connexion
Derniers sujets
Meilleurs posteurs
Stormy (23564) | ||||
Jean (23488) | ||||
Luana (19094) | ||||
Khiera (17354) | ||||
Havaïanas (16991) | ||||
Tagada_les_fraizzz (16184) | ||||
Thunder (14700) | ||||
effet-ralgan (14674) | ||||
Adalie (13525) | ||||
Guarana (13080) |
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 76 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 1 Invisible et 75 Invités Aucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 552 le 05.08.10 23:31
Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
+20
Adalie
Runaway
Rozz_bonbon
Conformiste excentrique
Bulle
Cacahuète
Guarana
SecretlySheCries
Ran-Neechan
Poivrette
Bagheera
[Innocence]
Seifenblase
Violet
Salakis
Little_Red_Girl
Neverland
Sunsh
Narcisse
Azealen
24 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Oui j'y ai pensé, mais j'ai peur de tout gacher lol, c'est bête je sais! Si l'inspiration me vient alors j'essairaiSalakis a écrit:Albicocca, ton premier texte "Frigo, boulot, dodo" est excellent ! C'est vraiment le genre de récits que j'aime. Tu devrais continuer l'histoire, ça vaudrait le coup !
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Blitzkreig_Bop > Y a une faute à corriger là si tu veux "Une pluie sanguinaire martèle mon toit et pénètrent les ténèbres", c'est "pénètre" vu que le sujet est "une pluie sanguinaire". En tout cas j'aime bien comment tu écris, on sent une certaine tension, un suspense, une violence sous-jacente...
J'ai bien aimé les textes d'Osaki et d'Albicocca aussi . Et le texte de Mateeld était bien écrit, je l'ai trouvé intrigant pour ma part et c'était agréable de le relire
Je trouve que c'est une bonne idée de topic, je repasserai !
J'ai bien aimé les textes d'Osaki et d'Albicocca aussi . Et le texte de Mateeld était bien écrit, je l'ai trouvé intrigant pour ma part et c'était agréable de le relire
Je trouve que c'est une bonne idée de topic, je repasserai !
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Édité
Dernière édition par Blitzkreig_Bop le 11.07.08 7:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
J'adore le dernier texte d'Osaki, et les écrits d'Albicocca sont pas mal drôle.
Conformiste excentrique- Indéracinable
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Édité
Dernière édition par Blitzkreig_Bop le 11.07.08 7:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
WAW, ma quebecoise c'est magnifique.
Le premier texte d'Osaki, jme suis complètement reconnu (ma meilleure amie s'est suicidée, et jme sens.. coupable). J'ai pleuré a la fin, c'est réellement magnifique. Rare son les livres, nouvelles qui me font pleurer.
Le premier texte d'Osaki, jme suis complètement reconnu (ma meilleure amie s'est suicidée, et jme sens.. coupable). J'ai pleuré a la fin, c'est réellement magnifique. Rare son les livres, nouvelles qui me font pleurer.
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
J'aime, j'aime, j'aime! C'est dingue, chacune à un style complètement différent. J'vous remet un petit texte mais bon, c'est VRAIMENT PAS de la littérature, c'est un passage de mon blog, une anecdote à la con enfin vous comprendrez vous mêmes x)
(Little Red Girl, j'donnerais bien ton texte àmon prof de philo x))
J'l'ai mis, parce que ça avait plu à mes potes y m'semble
(Little Red Girl, j'donnerais bien ton texte àmon prof de philo x))
_____L'autre jour, j'ai croisé mon idéal féminin. Nan nan, j'suis pas passée de l' « autre côté », c'est pas ça. Pour être plus claire, j'ai croisé LA femme que je rêverais d'être. Je l'ai vue passer devant moi, dans la rue des Trois Cailloux, magnifique, hyper classe dans son trench gris avec ses bottines camel. Elle était blonde, mais pas d'un blond vulgaire, au contraire. Un blond très clair, mais pas platine. Pas un blond de pétasse peroxydée. Elle était « blonde classe », avec les cheveux attachés dans un joli chignon supra stylé. Et puis (ça va paraitre hyper naïf ce que je vais écrire) elle avait surtout l'air... comment dire... hum... baah... gentille ? Ouais, voilà, y a pas d'autre mot, « gentille » c'est tout simple, mais ça convient parfaitement. Elle avait vraiment l'air adorable. Elle avait une « bouille » juste légèrement maquillée, un p'tit air souriant, malicieux & des yeux qui brillaient. Un nez un peu en trompette aussi. Elle respirait la sympathie, tout en étant sublimement inaccessible. Et puis, j'me suis dit qu'il y avait des chances pour qu'elle soit aussi intelligente, parce qu'elle avait un gros vieux bouquin qui dépassait de son sac. J'ai pas loupé ce détail, qui n'en est pas un du tout.
_____Belle de chez belle, et de toute évidence, gentille et intelligente.
_____Waouh.
_____Je sais pas comment dire ça sans paraitre complètement dingue, mais cette nana là, elle m'a limite fait baver. Baver d'envie. J'en vois déjà qui doivent se dire que « Ca y est, Mathilde est attirée par les femmes maintenant. » Mouhaha vous y êtes pas du tout. Au contraire, j'me suis rendue compte que je détestais ce genre de nanas, mais vraiment. Justement parce qu'elles ont tout pour qu'on ne les déteste pas. C'paradoxal, je sais. Mais en 3o secondes, rien que parce que mes yeux se sont posés sur cet espèce de mannequin chic et choc, j'me suis sentie complètement naze. J'ai regardé mon manteau beige tout chiffonné, mes cheveux en désordre qui ne ressemblent à rien. Puis j'ai jeté un minuscule micro petit coup d'œil furtif à mon reflet dans une vitrine, et j'me suis sentie un peu comme un petit poix écrasé sous l'talon d'une botte cruelle (et couleur camel). Métaphore qui pue mais c'est pourtant exactement ça, j'me suis sentie écrasée, inférieure, et aussi sexy qu'un petit poix. Mon khôl avait bavé. J'avais une tête triste. Aucune trace du p'tit air malicieux et gentil qu'j'avais vu sur le visage de cette fille. A la place, moi, j'me traine une tronche fade et sans intérêt. Sympa l'bon dieu, il a un peu loupé son coup au niveau d'la répartition d'la beauté et du charme entre les femmes j'crois. Puis j'ai tourné la tête à nouveau vers elle, vers cette plus-que-ravissante pétasse qui avait tout pour elle et qui faisait ressembler les autres à rien. Sérieux quoi, c'est super injuste. Faudrait faire passer une loi pour lutter contre les inégalités d'ce genre, mettre les filles canons en quarantaine, histoire de pas trop donner des envies de meurtre aux pauvres mortelles comme moi (Moi jalouse ? Naaan pourquoi ? On dirait ? )
_____Bref, je l'ai donc regardée fixement en continuant à marcher, je l'ai scrutée de mon regard qui tue.
_____Et là, devinez quoi.
_____Ben la top model canon sympathique et intelligente de la rue des Trois Cailloux, du haut de ses magnifiques bottines couleur caramel, du haut de son espèce de piédestal invisible, du haut de toute sa supériorité sur les autres meufs banales comme moi, du haut de l'estime où je l'avais placée, et bien... elle s'est cassé la gueule. Sens propre. J'vous jure. Elle s'est viandée comme une tartine de foie gras sur les pavés tout lisses de la rue des Trois Cailloux. J'ai presque envie de dire « bien fait ». Non, ça serait méchant. Oh puis si, BIEN FAIT pour elle, elle avait qu'à pas imposer son sublimissime style à mes pauvres yeux innocents qui n'avaient rien demandé. Je me suis avancée pour l'aider à se relever, parce que quand même je suis pas si cruelle que j'en ai l'air, et elle m'a sourit super gentiment. Le bouquin dans son sac, c'était un Tolstoï (s'tu connais pas c'est genre le truc que tu liras jamais, alors reste sur mon blog c'est plus à ta portée t'sais ;)). Et elle était encore plus belle de près.
_____Magnifique, intelligente, et sympathique, même le cul par terre.
_____Merde quoi, merde.
_____Sur le coup je m'étais dit que l'destin l'avait fait tomber sous mon nez juste pour me consoler, pour être gentil avec moi, et pour m'offrir un peu de vilaine satisfaction sadique. En gros, pour m'indemniser de ma face pas terrible terrible comparée à celle d'cette espèce de créature irréelle. Mais nan.
_____C'est à ce moment là que j'ai découvert LE truc.
_____Elle pouvait pas être aussi parfaite, c'est physiquement impossible. Il y avait forcément une faille. Et la faille se trouvait ailleurs que dans cette chute qui arrivait à n'être même pas ridicule. La faille, c'était quelque chose de beaucoup plus improbable que se casser la tronche à cause de talons un peu trop hauts. La faille se trouvait dans un truc beaucoup plus énorme, et beaucoup plus fun, que j'ai pas tardé à découvrir...
_____ Le « merci, c'est gentil » qu'elle m'a adressé quand je lui ai tendu ma main. Eh ouais.
_____Imaginez, genre, une voix, un espece de bruit, croisé entre celle d'ET, celle des Schtroumpfs et celle Dark Vador à la fois. Y avait un p'tit peu du meuglement d'une vache aussi. C'tait un truc affreux, sans exagération, un truc a-bo-mi-nable. Sa faille. J'avais jamais entendu ça de ma vie. Pauvre fille. J'me suis imaginée la cata chaque fois qu'elle avait du prendre la parole en public, à l'école, au boulot. Lorsqu'elle se faisait aborder. J'en ai oublié qu'elle était divinement parfaite pour tout le reste. Je lui ai sourit, juste pour compatir. Elle s'est relevée, et elle est partie. Et là j'me suis dit que finalement, le bon Dieu avait pas fait une si mauvaise répartition. Je n'ai ni son physique ni sa classe, mais je n'ai pas sa voix non plus. Et en me regardant à nouveau dans une vitrine, pour une fois, je me suis sentie bien comme j'étais. J'ai continué ma route avec le sourire, et peut être, qui sait, un petit air souriant, malicieux, et des yeux qui brillent.
_____Merci mademoiselle en gris, sincèrement merci.
J'l'ai mis, parce que ça avait plu à mes potes y m'semble
Adalie- Ex-membre des comités
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Édité
Dernière édition par Blitzkreig_Bop le 11.07.08 7:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Mateeld Ouf pour la fin, sinon ça m'aurait déprimé
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
J'hésite, j'hésite...bon allez je mets. C'est pas un texte que j'aime particulièrement mais bon, je l'ai écrit l'an passé dans le cadre d'un concours de nouvelles à chute. L'histoire devait se dérouler dans la ville de Lyon. J'ai remporté la deuxième place...
Je traversai la rue du Bœuf puis passai par des traboules pour finalement arriver sur la place Neuve, dans le vieux quartier de Lyon, St-Jean. Mes pas crissaient sur le fin sable rosé de la place. J’étais anxieuse. C’était la première fois ! Mon premier rendez-vous ! Comment rester calme dans de telles conditions ? Je posai mon sac par terre dans un petit bruit sourd. D’ailleurs était-ce le bruit qui était sourd ou bien moi ? Je sentais mes oreilles bourdonner et avais l’impression que tout autour de moi tournait. Quelle sensation étrange. Dire que je ne savais rien de lui hormis le fait qu’il avait dix-huit ans, qu’il était grand et qu’il serait aujourd’hui habillé d’un tee-shirt blanc, d’un jean bleu délavé troué, avec de grosses baskets rouges. Etait-il possible que ce soit vraiment lui ?
Comme je sentais mes jambes vaciller, je m’assis sur le banc froid. A moins que ce ne soit moi qui eut chaud ? Ma vue faisait des vagues, comme lorsque l’on se balade trop longtemps dans le désert et que, fatiguée d’avoir soif, on voit un oasis dans l’ondulation de l’air. Je me frottai les yeux. Baillai. Les autres semblaient se tourner vers moi. Je m’imaginais fort bien, assise sur ce banc, tremblante comme un cheval malade.
Je vis un homme passer devant moi. Un sourire illumina mon visage. Trop vite. Trop vieux pour moi…trop âgé pour que ce soit lui. Ayant un besoin urgent de parler, même à n’importe qui, je demandai l’heure à un passant. Dix-huit heures quinze. On avait dit rendez vous à dix huit heures pile !! Quelle audace d’être en retard à une première rencontre que je savais importante pour lui aussi. Avait-il finalement décidé de ne pas venir ? Non !! Je sentais que mes yeux peinaient à rester ouverts et m’autorisai alors un petit moment de faiblesse. Je fermai les paupières. Juste quelques secondes, quelques minutes tout au plus.
Je l’imaginais grand, brun, les yeux couleur lagon, un faible sourire dessinant ses lèvres quand il me verrait. Il viendrait me voir, rayonnant de joie mais un peu distant et gêné de me voir pour la première fois. Nous nous embrasserions et nous serrerions dans nos bras malgré tout. Puis nous discuterions. Beaucoup. De tout et de rien. De rien surtout. Je ne suis pas bien bavarde. Nous nous baladerions dans le vieux St-Jean, la nuit tombant, nos yeux se regardant, se croisant sans oser dire un autre mot….
Je rouvris alors les yeux. Difficilement. L’esprit toujours embrumé de mes illusions mêlées à ce que je savais de lui. Ma vue était toujours brouillée, sans doute même plus à cause du réveil, transformant les passants de plus en plus rares en œuvres de Picasso. Je riais de les voir ainsi, les yeux bizarres, les démarches hésitantes. Surtout lui d’ailleurs ! Quel clown il faisait.
Il s’avançait vers moi, jetant des coups d’œil furtifs sur le cadran de sa montre. Etait-ce ma vue qui déraillait ou était-il habillé d’un vieux et long tee-shirt blanc, qui, de loin, semblait lui arriver à mi cuisse, et d’un large jean bleu cyan distendu par les lavages ? Il était coiffé d’une manière étrange, enfin, encore soit-il qu’il ait coiffé sa masse capillaire noire, que je n’oserais appeler cheveux. Malgré tout, je lui trouvai un petit quelque chose qui faisait qu’il m’attirait. Une sorte de champ de force qui m’empêchait de détourner les yeux de ce jeune homme et qui me faisait avancer inlassablement vers lui, un sourire idiot sur les lèvres.
Soudain, une idée invraisemblable me passa par l’esprit. Se pouvait-il…que ce soit lui ? Bien qu’il semblât se produire quelque chose d’inexplicable entre nous, il ne correspondait pas ! Je voulais tellement le rencontrer ! J’avais fait tellement de recherches pour ne pas me tromper de personne !
Aucun doute n’était plus permis. Il avançait, ses pas crissants sur le sable de la place Neuve, à dix-huit heures trente. Et en plus il avait une demie- heure de retard ! Quel culot…Je réussis tout de même à m’arrêter de marcher quand je fus à sa hauteur. Il me salua d’un grand sourire. Je le lui rendis. Il s’appelait Jérémy.
« Enchantée, moi c’est Adélaïde » lui répondis-je d’un ton méfiant
Nous restâmes un certain temps sans rien nous dire et à ce moment-là, je n’aurais jamais imaginé que ce lieu fût à ce point important et marquant dans mon existence. Bien que je sache pourquoi j’étais là, je semblais dans un état second et je ne paraissais pas saisir l’importance de ce moment. J’étais cependant vraiment enchantée de me retrouver ici, avec lui. Je n’y pouvais rien après tout si ce Jérémy habillé dans de vieux draps défraichis ridicules, mais que je ne pouvais m’empêcher d’admirer, était celui que j’attendai. Mon frère.
Sinon dans un tout autre genre, je suis sur l'écriture d'un roman. Je devrais l'avoir fini pendant ces vacances. Par contre, dès les premières lignes de la première nouvelle à Mateeld, je savais déjà quelle serait la chute Dommage.
Osaki : Waooh ! :paspossible: J'adore. Tes textes sont magnifiques, tout simplement. J'admire !
Je traversai la rue du Bœuf puis passai par des traboules pour finalement arriver sur la place Neuve, dans le vieux quartier de Lyon, St-Jean. Mes pas crissaient sur le fin sable rosé de la place. J’étais anxieuse. C’était la première fois ! Mon premier rendez-vous ! Comment rester calme dans de telles conditions ? Je posai mon sac par terre dans un petit bruit sourd. D’ailleurs était-ce le bruit qui était sourd ou bien moi ? Je sentais mes oreilles bourdonner et avais l’impression que tout autour de moi tournait. Quelle sensation étrange. Dire que je ne savais rien de lui hormis le fait qu’il avait dix-huit ans, qu’il était grand et qu’il serait aujourd’hui habillé d’un tee-shirt blanc, d’un jean bleu délavé troué, avec de grosses baskets rouges. Etait-il possible que ce soit vraiment lui ?
Comme je sentais mes jambes vaciller, je m’assis sur le banc froid. A moins que ce ne soit moi qui eut chaud ? Ma vue faisait des vagues, comme lorsque l’on se balade trop longtemps dans le désert et que, fatiguée d’avoir soif, on voit un oasis dans l’ondulation de l’air. Je me frottai les yeux. Baillai. Les autres semblaient se tourner vers moi. Je m’imaginais fort bien, assise sur ce banc, tremblante comme un cheval malade.
Je vis un homme passer devant moi. Un sourire illumina mon visage. Trop vite. Trop vieux pour moi…trop âgé pour que ce soit lui. Ayant un besoin urgent de parler, même à n’importe qui, je demandai l’heure à un passant. Dix-huit heures quinze. On avait dit rendez vous à dix huit heures pile !! Quelle audace d’être en retard à une première rencontre que je savais importante pour lui aussi. Avait-il finalement décidé de ne pas venir ? Non !! Je sentais que mes yeux peinaient à rester ouverts et m’autorisai alors un petit moment de faiblesse. Je fermai les paupières. Juste quelques secondes, quelques minutes tout au plus.
Je l’imaginais grand, brun, les yeux couleur lagon, un faible sourire dessinant ses lèvres quand il me verrait. Il viendrait me voir, rayonnant de joie mais un peu distant et gêné de me voir pour la première fois. Nous nous embrasserions et nous serrerions dans nos bras malgré tout. Puis nous discuterions. Beaucoup. De tout et de rien. De rien surtout. Je ne suis pas bien bavarde. Nous nous baladerions dans le vieux St-Jean, la nuit tombant, nos yeux se regardant, se croisant sans oser dire un autre mot….
Je rouvris alors les yeux. Difficilement. L’esprit toujours embrumé de mes illusions mêlées à ce que je savais de lui. Ma vue était toujours brouillée, sans doute même plus à cause du réveil, transformant les passants de plus en plus rares en œuvres de Picasso. Je riais de les voir ainsi, les yeux bizarres, les démarches hésitantes. Surtout lui d’ailleurs ! Quel clown il faisait.
Il s’avançait vers moi, jetant des coups d’œil furtifs sur le cadran de sa montre. Etait-ce ma vue qui déraillait ou était-il habillé d’un vieux et long tee-shirt blanc, qui, de loin, semblait lui arriver à mi cuisse, et d’un large jean bleu cyan distendu par les lavages ? Il était coiffé d’une manière étrange, enfin, encore soit-il qu’il ait coiffé sa masse capillaire noire, que je n’oserais appeler cheveux. Malgré tout, je lui trouvai un petit quelque chose qui faisait qu’il m’attirait. Une sorte de champ de force qui m’empêchait de détourner les yeux de ce jeune homme et qui me faisait avancer inlassablement vers lui, un sourire idiot sur les lèvres.
Soudain, une idée invraisemblable me passa par l’esprit. Se pouvait-il…que ce soit lui ? Bien qu’il semblât se produire quelque chose d’inexplicable entre nous, il ne correspondait pas ! Je voulais tellement le rencontrer ! J’avais fait tellement de recherches pour ne pas me tromper de personne !
Aucun doute n’était plus permis. Il avançait, ses pas crissants sur le sable de la place Neuve, à dix-huit heures trente. Et en plus il avait une demie- heure de retard ! Quel culot…Je réussis tout de même à m’arrêter de marcher quand je fus à sa hauteur. Il me salua d’un grand sourire. Je le lui rendis. Il s’appelait Jérémy.
« Enchantée, moi c’est Adélaïde » lui répondis-je d’un ton méfiant
Nous restâmes un certain temps sans rien nous dire et à ce moment-là, je n’aurais jamais imaginé que ce lieu fût à ce point important et marquant dans mon existence. Bien que je sache pourquoi j’étais là, je semblais dans un état second et je ne paraissais pas saisir l’importance de ce moment. J’étais cependant vraiment enchantée de me retrouver ici, avec lui. Je n’y pouvais rien après tout si ce Jérémy habillé dans de vieux draps défraichis ridicules, mais que je ne pouvais m’empêcher d’admirer, était celui que j’attendai. Mon frère.
Sinon dans un tout autre genre, je suis sur l'écriture d'un roman. Je devrais l'avoir fini pendant ces vacances. Par contre, dès les premières lignes de la première nouvelle à Mateeld, je savais déjà quelle serait la chute Dommage.
Osaki : Waooh ! :paspossible: J'adore. Tes textes sont magnifiques, tout simplement. J'admire !
Seifenblase- Comité de Rédaction
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Nobu: Je m'attendais pas du tout au frère J'ai bien aimé!
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Nobu : J'aime beaucoup, je m'attendais pas au frère non plus
Je reposte en entier mon texte que j'avais commencé, ça sera plus facile pour le lire. J'ai décidé d'y mettre une fin même si pour moi c'est loin d'être terminé.
Elle leva vers les yeux vers lui, ces grands yeux bleus étaient noyés de larmes, elle ne pouvait masquer son incompréhension. Il l'abandonnait, elle, qui aurait tout donner pour lui. Aucune de ses explications ne paraissait cohérente. Comment pouvait-il lui faire ça ? Elle l'avait espéré tout ce temps, elle avait patiemment attendu, elle avait tout supporté venant de lui, elle aurait tout fait pour lui...Lui, qui ne valait pas mieux, finalement, que tous les hommes qu'elle avait rencontré juste là, juste meilleur acteur que certains. Parce qu'elle y avait cru à leur histoire, il avait su se montrer persuasif. Il faut dire qu'il n'en faut pas beaucoup pour qu'elle tombe dans le panneau, quelques compliments, des sourires en coin, des allures de Prince Charmant et son coeur était conquis. Elle, jeune fille de 17 ans, fleur bleue, rêvait encore de l'homme parfait, celui que l'on voit dans les films, celui qui finit toujours par épouser l'héroïne. Mais tout ceci était fini désormais, ils resteraient amis, cela valait mieux pour eux, c'est en tout cas ce qu'il pensait. Et puis après tout, elle n'avait pas son mot à dire, il était désolé, c'était déjà bien suffisant !
Elle rentra chez elle, s'efforçant de masquer son désarroi à sa famille. Repenser à ce qui venait de se passer était suffisament difficile pour qu'elle ne veuille pas avoir à s'expliquer. Elle n'arrivait pas à y croire, elle l'aimait tellement, d'un amour qu'elle n'avait jamais éprouvé pour personne, depuis qu'elle le connaissait elle espérait secrètement qu'il s'intéresse enfin à elle...Finalement, c'était arrivé, ça avait duré une journée, une seule pauvre journée, et puis tout avait été terminé.
Et puis, la vie a continué son chemin. Une semaine passa, elle pensait toujours autant à lui, dès qu'elle ouvrait les yeux ses premières pensées lui était destinées. Elle le croisait au lycée, au début il l'avait évité et puis tout était redevenu « normal », ils étaient amis, c'est en tout cas ce qu'il pensait.
Tristement, elle lui faisait la bise, s'efforçait de lui parler comme si elle ne mourrait pas d'envie de l'embrasser, ne pouvait s'empêcher de lui jeter quelques regards de temps en temps...
Cela faisait maintenant 10 jours qu'il lui avait annoncé qu'il préférait qu'ils restent simples amis. Ce soir, une fête était prévue, il serait présent, forcément, jamais il ne ratait une occasion de s'amuser. Elle aussi serait là, c'était une de ses amies qui organisait la soirée. L'alcool coulait à flot, la plupart des invités étaient déjà émêchés alors que la fête venait à peine de commencer. Elle avait pris la décision de ne pas boire ce soir là, elle se souvenait de trop de soirées qui c'était mal terminée. Pendant toute la soirée, elle s'est sentie à l'écart des autres, elle n'arrivait pas à s'amuser, sa tête était ailleurs et puis arriva ce qui devait arriver un jour ou l'autre, il décida de ne pas rester célibataire plus longtemps. Sur un slow, « son » slow (Still Loving You des Scorpions), il embrassa une de ses amies à elle. Son monde s'écroula. Secrètement elle espérait encore qu'il revienne sur sa décision, qu'il s'aperçoive qu'il s'était trompé, qu'elle était la femme de sa vie. Mais à l'instant où il posa ses lèvres sur une autre, elle comprit. Jamais ils ne pourraient être plus que des amis. Elle eut l'impression que son coeur se brisait littéralement en milles morceaux, elle eut la sensation que plus jamais elle n'arriverait à être heureuse. Et en même temps que son coeur se brisait, des larmes coulèrent discrètement sur son visage. Personne ne les remarqua, c'est en tout cas ce qu'elle pensait.
Mais, il faut l'avouer, tout n'était pas non plus rose dans sa vie à lui. Cette année particulièrement avait été difficile. Depuis plusieurs années son père était malade, atteint d'un cancer et il était décédé au mois d'octobre. Elle aussi elle s'en souvenait, c'est la première fois qu'elle l'avait vu pleurer, rien que d'y penser elle en avait des frissons. Il avait trouvé du réconfort avec sa copine, et puis en janvier elle l'a quitté. Il pensait que ses sentiments étaient réciproques, et ce n'était pas le cas, ça n'avait jamais été le cas. C'est la dernière fois où elle l'avait vu pleurer, elle avait tenté de le réconforter, ils étaient amis après tout à cette époque. Depuis ces deux évènements, tout avait été différent. Il avait enchaïnés les copines, ne s'attachant réellement à aucune d'elles, beaucoup n'avaient été que de passage, le temps d'une soirée.
Elle avait pensé être différente des autres pour lui, elle s'était trompée. Elle avait pensée être celle qui le sortirait de cette spirale infernale, celle sur qui il pourrait compter, elle pensait qu'ils seraient comme une évidence, un couple qui ne suprend personne. Elle ne savait pas vraiment pourquoi ça c'était passé comme ça. Toujours, elle se posait la question de ce qui c'était passé pour en arriver là. Parce que ce n'était plus comme avant, même leur amitié avait disparu avec cette rupture. Et c'est ça qui lui faisais le plus mal. En plus de l'homme qu'elle aimait, elle avait perdu un de ses amis les plus chers. Lui, avait honte de l'avoir fait souffrir, il n'osait plus tellement aller lui parler. Elle, avait peur de le déranger, et puis elle avait peur d'être déçue, forcément, il ne s'intéresserait plus à elle comme il le faisait avant...
Depuis, elle écrivait, son histoire, « leur » histoire. Elle n'arrivait pas à l'oublier. Chaque jour, elle pensait à lui. Chaque jour, elle apprenait de nouvelles histoires sur lui. Il avait failli sortir avec une de ses amies. Il avait couché avec une autre à la place. Il semblait qu'il allait retourner avec son ex. Et elle spectatrice de tout ça, elle ne pouvait rien faire, elle le regardait silencieusement se détruire.
Mais secrètement elle espérait toujours avoir une place dans son coeur, un jour. Un jour peut-être, il deviendrait son Prince Charmant. Plus probablement, un jour, elle réussira à l'oublier, son premier amour, celui qu'elle considérait comme l'homme de sa vie.
Je reposte en entier mon texte que j'avais commencé, ça sera plus facile pour le lire. J'ai décidé d'y mettre une fin même si pour moi c'est loin d'être terminé.
Elle leva vers les yeux vers lui, ces grands yeux bleus étaient noyés de larmes, elle ne pouvait masquer son incompréhension. Il l'abandonnait, elle, qui aurait tout donner pour lui. Aucune de ses explications ne paraissait cohérente. Comment pouvait-il lui faire ça ? Elle l'avait espéré tout ce temps, elle avait patiemment attendu, elle avait tout supporté venant de lui, elle aurait tout fait pour lui...Lui, qui ne valait pas mieux, finalement, que tous les hommes qu'elle avait rencontré juste là, juste meilleur acteur que certains. Parce qu'elle y avait cru à leur histoire, il avait su se montrer persuasif. Il faut dire qu'il n'en faut pas beaucoup pour qu'elle tombe dans le panneau, quelques compliments, des sourires en coin, des allures de Prince Charmant et son coeur était conquis. Elle, jeune fille de 17 ans, fleur bleue, rêvait encore de l'homme parfait, celui que l'on voit dans les films, celui qui finit toujours par épouser l'héroïne. Mais tout ceci était fini désormais, ils resteraient amis, cela valait mieux pour eux, c'est en tout cas ce qu'il pensait. Et puis après tout, elle n'avait pas son mot à dire, il était désolé, c'était déjà bien suffisant !
Elle rentra chez elle, s'efforçant de masquer son désarroi à sa famille. Repenser à ce qui venait de se passer était suffisament difficile pour qu'elle ne veuille pas avoir à s'expliquer. Elle n'arrivait pas à y croire, elle l'aimait tellement, d'un amour qu'elle n'avait jamais éprouvé pour personne, depuis qu'elle le connaissait elle espérait secrètement qu'il s'intéresse enfin à elle...Finalement, c'était arrivé, ça avait duré une journée, une seule pauvre journée, et puis tout avait été terminé.
Et puis, la vie a continué son chemin. Une semaine passa, elle pensait toujours autant à lui, dès qu'elle ouvrait les yeux ses premières pensées lui était destinées. Elle le croisait au lycée, au début il l'avait évité et puis tout était redevenu « normal », ils étaient amis, c'est en tout cas ce qu'il pensait.
Tristement, elle lui faisait la bise, s'efforçait de lui parler comme si elle ne mourrait pas d'envie de l'embrasser, ne pouvait s'empêcher de lui jeter quelques regards de temps en temps...
Cela faisait maintenant 10 jours qu'il lui avait annoncé qu'il préférait qu'ils restent simples amis. Ce soir, une fête était prévue, il serait présent, forcément, jamais il ne ratait une occasion de s'amuser. Elle aussi serait là, c'était une de ses amies qui organisait la soirée. L'alcool coulait à flot, la plupart des invités étaient déjà émêchés alors que la fête venait à peine de commencer. Elle avait pris la décision de ne pas boire ce soir là, elle se souvenait de trop de soirées qui c'était mal terminée. Pendant toute la soirée, elle s'est sentie à l'écart des autres, elle n'arrivait pas à s'amuser, sa tête était ailleurs et puis arriva ce qui devait arriver un jour ou l'autre, il décida de ne pas rester célibataire plus longtemps. Sur un slow, « son » slow (Still Loving You des Scorpions), il embrassa une de ses amies à elle. Son monde s'écroula. Secrètement elle espérait encore qu'il revienne sur sa décision, qu'il s'aperçoive qu'il s'était trompé, qu'elle était la femme de sa vie. Mais à l'instant où il posa ses lèvres sur une autre, elle comprit. Jamais ils ne pourraient être plus que des amis. Elle eut l'impression que son coeur se brisait littéralement en milles morceaux, elle eut la sensation que plus jamais elle n'arriverait à être heureuse. Et en même temps que son coeur se brisait, des larmes coulèrent discrètement sur son visage. Personne ne les remarqua, c'est en tout cas ce qu'elle pensait.
Mais, il faut l'avouer, tout n'était pas non plus rose dans sa vie à lui. Cette année particulièrement avait été difficile. Depuis plusieurs années son père était malade, atteint d'un cancer et il était décédé au mois d'octobre. Elle aussi elle s'en souvenait, c'est la première fois qu'elle l'avait vu pleurer, rien que d'y penser elle en avait des frissons. Il avait trouvé du réconfort avec sa copine, et puis en janvier elle l'a quitté. Il pensait que ses sentiments étaient réciproques, et ce n'était pas le cas, ça n'avait jamais été le cas. C'est la dernière fois où elle l'avait vu pleurer, elle avait tenté de le réconforter, ils étaient amis après tout à cette époque. Depuis ces deux évènements, tout avait été différent. Il avait enchaïnés les copines, ne s'attachant réellement à aucune d'elles, beaucoup n'avaient été que de passage, le temps d'une soirée.
Elle avait pensé être différente des autres pour lui, elle s'était trompée. Elle avait pensée être celle qui le sortirait de cette spirale infernale, celle sur qui il pourrait compter, elle pensait qu'ils seraient comme une évidence, un couple qui ne suprend personne. Elle ne savait pas vraiment pourquoi ça c'était passé comme ça. Toujours, elle se posait la question de ce qui c'était passé pour en arriver là. Parce que ce n'était plus comme avant, même leur amitié avait disparu avec cette rupture. Et c'est ça qui lui faisais le plus mal. En plus de l'homme qu'elle aimait, elle avait perdu un de ses amis les plus chers. Lui, avait honte de l'avoir fait souffrir, il n'osait plus tellement aller lui parler. Elle, avait peur de le déranger, et puis elle avait peur d'être déçue, forcément, il ne s'intéresserait plus à elle comme il le faisait avant...
Depuis, elle écrivait, son histoire, « leur » histoire. Elle n'arrivait pas à l'oublier. Chaque jour, elle pensait à lui. Chaque jour, elle apprenait de nouvelles histoires sur lui. Il avait failli sortir avec une de ses amies. Il avait couché avec une autre à la place. Il semblait qu'il allait retourner avec son ex. Et elle spectatrice de tout ça, elle ne pouvait rien faire, elle le regardait silencieusement se détruire.
Mais secrètement elle espérait toujours avoir une place dans son coeur, un jour. Un jour peut-être, il deviendrait son Prince Charmant. Plus probablement, un jour, elle réussira à l'oublier, son premier amour, celui qu'elle considérait comme l'homme de sa vie.
[Innocence]- Atome
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Blitzkreig_Bop > Ah, excuse-moi je n'avais pas compris ta phrase de cette façon par l'inversion du sujet du verbe "pénètrent les ténèbres", pour moi c'était la pluie qui pénétrait dans les ténèbres lol désolée.
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Édité
Dernière édition par Blitzkreig_Bop le 11.07.08 7:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Pffiou bordel ça me ressemble trop Innocence C'est très beau ( enfin le personnage me ressemble, donc enfin j'ai écrit pas mal de choses similaires aussi )
Ran-Neechan- Indéracinable
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
[Innocence] : Je pense qu'elle va réussir à l'oublier et qu'elle va rencontrer quelqu'un d'autre.
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Nobu, j'adore o_O J'aimerais trop savoir écrire comme toi.
Adalie- Ex-membre des comités
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Pfiou! Même si j'adore écrire, je suis obligée que je n'ai même pas le dixième de votre talent les filles...
Par contre impossible pour moi de vous montrer le genre d'écriture que je peux bien avoir...La plupart des histoires que j'écris sont des fics et sont décidement trop longue pour que je les poste ici...
J'ai bien écrit un OS sur HP mais, je ne sais pas si je peux me permettre de mettre un lemon ici hahaha!
Par contre impossible pour moi de vous montrer le genre d'écriture que je peux bien avoir...La plupart des histoires que j'écris sont des fics et sont décidement trop longue pour que je les poste ici...
J'ai bien écrit un OS sur HP mais, je ne sais pas si je peux me permettre de mettre un lemon ici hahaha!
Poivrette- Atome
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Nobu j'ai beaucoup aimé ta nouvelle. Elle est super bien écrite :o
Ran-Neechan- Indéracinable
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
C'est pas vraiment une histoire .. M'enfin. C'est sur mon blog depuis longtemps, et quelques personnes m'ont dit que c'était pas mal. J'écris pas souvent d'histoire en fait, mais plutot mes états d'âmes, indirectement .
Y'a quelques fautes, désolée :$.
C'est une personne comme les autres, en fait. Tous les jours elle se lève avec beaucoup de mal, et rêve déjà que cette journée soit terminée. Il y a des gens qui la trouve même dépressive sur les bords. Faut bien avouer qu'elle est bizarre. Enfin, différente. Il y a des jours où tout vas bien, et où, presque comme dans un rêve, elle est comme tout le monde. Mais il y a ces jours ... Ces jours si pénibles pour elle. Où on la voit, abandonnée contre un mur. Ou debout, contre le vent. On a même l'impression que ses cheveux vont s'envoler. Et puis, elle tire toujours la même tête, la même expression. Elle ne sourit pas, elle n'ouvre pas la bouche, celle - ci est fermée, on ne voit que ses lèvres crispées. Son nez est rouge, sûrement à cause du froid. Et ses yeux... Quand elle ne les ferme pas, elle regarde vers le ciel. Ou au contraire, elle se retrouve avec un regard vague, qui ne va nul part. C'est comme si ses yeux étaient fermés: ce qu'elle voit ne l'interesse plus. Et puis, c'est dans cette position, avec les bras croisés, toujours à cause du froid, ou sa tête posée dans ses mains, qu'elle écoute de la musique. Je la regarde depuis longtemps. Et elle est souvent comme ça.
Hier, elle s'est appuyée contre le mur, il y avait un vent de fou, elle devait avoir froid. Elle s'est agenouillée, a sortit sa musique et puis je l'ai regardé, regardé, regardé. Et c'est là que je l'ai vu, cette larme qui a commencé a couler le long de sa joue. Et puis la fille a commencer à sanglotter. Elle avait envie d'hurler. Je l'ai vu, je l'ai senti, ses sanglots lui faisaient mal dans le ventre. J'avais depuis longtemps le sentiment qu'elle n'allait pas bien, mais là, c'était la toute première fois que je la voyais pleurer.
J'avais l'impression d'être seule avec elle. Elle était loin de moi, mais pourtant il n'y avait qu'elle dans mon champ de vision. Tout ce qu'il y avait autour était trouble. Et sans que je m'y attende, à ce moment précis, elle a levé la tête, et m'a regardé avec ses yeux rouges remplis de larmes. Je n'avais jamais vu son regard aussi direct. J'ai cru qu'elle aller me tuer, que son regard allait me foudroyer. Mais non, elle s'est brusquement levée, et elle est partie en courant. Je l'ai suivie, sans vraiment réfléchir je crois. Elle courait vite. Mon souffle était presque coupé. Je suffoquais. Mais je savais que je pouvais la rattraper. Alors j'ai continué. Je ne savais pas où elle allait, elle parcourait des rues bondées de gens, mais je ne savais même pas où ses rues menaient. Elle-même ne le savait peut-être même pas. Puis, j'ai cru tomber à la renverse. Je n'en pouvais plus. Je lui ai crié "Attends!". Mais elle ne m'a pas attendu. Elle m'a juste jeté un regard méprisant, et a continué à courrir, toujours plus vite.
C'est une personne comme les autres, en fait. En détresse.
Y'a quelques fautes, désolée :$.
SecretlySheCries- Vieille branche
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Édité
Dernière édition par Blitzkreig_Bop le 11.07.08 7:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
J'aime bien moi aussi le petit texte de Myriam et puis il va bien avec son pseudo je trouve lol.
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Han merci les filles !
SecretlySheCries- Vieille branche
Depotoir a textes
Ce sujet rejoint un peu celui d'Adalie sur ces mots que tu ne liras jamais, j'avoue. Sauf qu'ici il s'agit de publier tout ces textes, et pas seulement des lettres, que tu n'oserais jamais publier sur ton blog, que tu as ecris, que tu as envie de faire partager.
En gros, ici, c'est un peu de l'Expression Libre.
A vos claviers.
Ps : Si le sujet est mal placé, est trop ressemblant a un autre, je suis désolé.
EDIT ADALIE : J'avais déjà ouvert un sujet quasi identique dans le topic "créa", les messages de cet ancien sujet sont donc arrivés ici ;)
En gros, ici, c'est un peu de l'Expression Libre.
A vos claviers.
Ps : Si le sujet est mal placé, est trop ressemblant a un autre, je suis désolé.
EDIT ADALIE : J'avais déjà ouvert un sujet quasi identique dans le topic "créa", les messages de cet ancien sujet sont donc arrivés ici ;)
Chill- Vieille branche
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Il est super cool ton topic K_now !
Pour ma part la j'ai pas trop le courage, mais plus tard jrepasserai sans doute
Pour ma part la j'ai pas trop le courage, mais plus tard jrepasserai sans doute
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Oui, c'est super. Je repasserai moi aussi
Cacahuète- Belle Plante
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Parfait pour moi, je polluerai plus celui d'Adalie comme ça
Je repasserai en tout cas.
Je repasserai en tout cas.
Bulle- Belle Plante
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Je trouve que les 2 sujets sont carrément différents, du coup je posterais pas.
Bulle- Belle Plante
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Bulle_ a écrit:Je trouve que les 2 sujets sont carrément différents, du coup je posterais pas.
Hééééé! Si tu les trouves différents, au contraire, ça fait un sujet beaucoup plus large! Ca reste un dépotoir à textes, que ce soit de petites histoires OU autres ;)
Adalie- Ex-membre des comités
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Je veux dire par là, que ça n'a plus exactement le même intérêt maintenant. Mais rien de grave
Bulle- Belle Plante
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
A moi, c'est assez ancien, et plus une experience, mais je le met quand meme =)
Lorsqu’elle pénétra dans la pièce, Anna savait très exactement ce qu’elle allait faire.
Elle avait planifié sa tache depuis tellement longtemps que l’exécution n’était plus qu’un acte de routine.
Elle y avait pensé une multitude de fois, et avait retranscris cette scène dans ses moindres détails. Elle avait même l’impression de l’avoir déjà fait.
Une rancune comme celle qu’elle portait en elle-même ne pouvait s’apaiser qu’avec le sang.
Chaud, vivant et neuf.
Il lui fallait donc un crime pour oublier, un meurtre plus précisément.
Mais pas n’importe lequel, en effet, un empoisonnement ne suffirait pas : il fallait du sang, beaucoup, énormément de sang.
Du sang de femme.
Il fallait que la rivale meure.
Elle pénétra dans la pièce.
Inoffensive, la rivale lui sourit. Elles se connaissaient, et plutôt bien.
En effet, depuis qu’elle savait, Anna s’était énormément rapprochée d’elle. Elle l’avait sondée, étudiée, connue, aimée. Où tout du moins feint.
Elle la connaissait donc assez pour savoir qu’elle lui faisait confiance.
Anna enfila ses gants, et se proposa pour le déjeuner.
La rivale avait commis le comble du manquement à la bienséance, en l’invitant elle, et son mari à déjeuner.
Que voulait elle prouver sinon sa supériorité ?
Anna n’avait jamais aimé qu’on la défie. Et aujourd’hui encore moins.
Elle avait préparé sa tenue avec soin. Autant pour commémorer la mort de la rivale et lui faire honneur, que pour plaire à son mari l’instant fatidique.
Il avait toujours fantasmé sur les tueuses. Peut être étais-ce pour cela même qu’il avait choisi la rivale.
Anna avait dénoué ses cheveux roux, et avait même pris la peine de se maquiller, chose qu’elle ne faisait que très rarement. On ne tue pas tous les jours.
On trouve toujours des raisons stupides pour se faire belle, plaire, aux hommes surtout.
Anna n’avait jamais rien trouve de plus stupide raison d’être belle, les hommes sont des créatures qu’elle avait toujours su maîtriser, nul besoin de se livrer à d’humiliants artifices.
Mais tuer, honorer les derniers instants de la vie d’une rivale, ça ça le valait. Carrément.
Anna se sourit intérieurement, elle n’avait pas peur, à vrai dire, elle ne ressentait rien, ni pitié pour ce visage confiant, ni même regrets. Elle savait ce qu’elle avait à faire et le ferait, voila tout.
La rivale lui sourit, Anna songea qu’une autre à sa place, se serait ravisée. Anna appelait ça du dégonflage, et elle n’avait jamais été une poule mouillée.
Anna enfila un tablier de cuisine, et se mit à découper les oignons, se servant d’un couteau de taille imposante.
Se servir de cela ? Un vulgaire couteau de boucher ? Non, la rivale valait mieux que cela, et Anna savait très exactement ce qu’il lui faudrait.
Elle fouilla les tiroirs. Si jamais la rivale demandait, elle prétendra chercher du poivre. Apres tout ce n’est pas comme si elle savait vraiment où se trouvait le poivre.
Elle ouvrit le troisième tiroir, et sourit de savoir qu’il contenait ce qu’elle cherchait, ce qu’elle y avait laissé, il y’a à peine une semaine de cela.
L’objet, luisant brilla dans le noir, et l’œil vert à la pupille dilatée par l’excitation d’Anna s’y refléta un moment.
La paire d’aiguilles à tricoter, offerte par la tante de son mari gisait là, au fond du tiroir.
C’étais là une assez belle antiquité, que son mari avait pourtant toujours détesté.
Soit. Pour une fois que cela servirait à quelque chose de plus utile qu’à tricoter un foutu pull que jamais personne ne mettrait de toute façon.
Elle s’en saisit. Elle appela la rivale. Et avant même que celle-ci ait pu dire un mot, elle était morte.
Les aiguilles entrecroisées sur sa frêle poitrine, traversant de part et d’autre sa cage thoracique.
Un mince filet de sang s’écoulait des commissures de ses lèvres écarlates.
Et voila, c’était fini. Aussi simple que cela.
Ca lui apprendra a mettre autant de rouge a lèvres. Anna n’avait jamais aime le rouge à lèvres de la rivale.
Voyons le bon côté des choses, maintenant elle n’aura plus jamais à s’en faire pour cela. Ni pour quoi que ce soit d’autre.
La rivale gisait inanimée sur le carrelage glacé. Anna sourit en contemplant son chef d’œuvre.
Elle retira les aiguilles et bien que la sachant morte, elle recommença, juste pour la beauté du geste.
15 coups sur la poitrine. 15, tout comme les années de mariage qu’elle avait détruites.
Le sang commença à se répandre sur le sol, alors Anna alla tranquillement chercher la serpillière.
Elle enleva ses gants, en mit d’autres, et se mit à tout nettoyer autour d’elle.
Elle fit asseoir le corps de l’ancienne rivale à la table servie.
Lui enroula une serviette autour du cou, et alla nettoyer tout autour.
Anna nettoya à l’eau de javel, de sorte qu’il ne restait plus aucune preuve de ce qu’elle avait fait.
L’ancienne rivale méritait peut être de mourir, mais Anna ne méritait certainement pas d’aller en prison.
Elle alla s’asseoir en face de l’ancienne rivale, et leur servit à manger. Maintenant, son mari n’allait plus tarder.
Elle se servit un verre et s’adressa à sa compagne :
‘’ – Bon appétit. J’ai peut être un peu manqué aux règles de bienséance en brusquant un peu les choses entre nous mais au moins on ne pourra pas me taxer d’impolitesse. ‘’
Anna sourit, admirant son chef d’œuvre, c’est vrai qu’en douze ans, c’était sans doute son cadavre le plus réussi, techniquement le moins massacre, disons.
‘’- Mon mari va bientôt venir nous rejoindre là, il ne devrait plus beaucoup tarder ‘’
Elle marqua une pause, pour éviter de trop importuner la rivale, c’est vrai quoi, c’est pas parce qu’elle étais morte qu’on devait automatiquement la saouler non ?
‘’-Je n’aurais jamais pensé devoir en arriver là avec toi un jour…non pas que tu sois la première, remarque. Mais je pense qu’en 15 ans, tu dois bien être la première que je regrette…un tout petit peu.
Toi il t’aimais au moins, pas comme cette traînée de la compagnie d’assurances à qui j’avais trafiqué sa bagnole, c’étais marrant au fait parce que cette connasse avait même pas d’assurance vie, tu parles si elle connaissait mieux ses offres que nous. De toutes façon les assurances pff, c’est vraiment n’importe quoi je n’y ai jamais cru. ‘’
Anna siffla le reste de son verre d’un trait et saisit sa fourchette.
‘’-Au fait, tu me rappelleras de tout embarquer avant de partir. Manquerais plus qu’on puisse remonter jusqu'à moi hein. ‘’
Elle avala la première bouchée, puis la deuxième et s’arrêta. Son mari avait toujours préféré les femmes minces, et jusqu'à présent, elle avait toujours tout fait pour le rester.
Mais puisque de toute façon il allait toujours voir ailleurs, pourquoi devrait-elle s’en faire ?
Désormais à partir de ce soir, beaucoup de choses allaient changer. Un peu trop même.
Elle se regarda dans la glace, et ce qu’elle y vit lui plut. Jamais elle ne s’était sentie plus belle, plus confiante et plus sûre d’elle-même. Plus sexy.
Elle sourit à son reflet et se demanda si elle devait mentionner qu’elle parlait à un cadavre lors de sa prochaine séance avec sa thérapeute ? Bien entendu elle oublierait de mentionner la provenance dudit cadavre.
Mais bon, Anna n’était pas folle, elle savait que sa santé mentale était parfaitement saine. Elle étais juste une femme qui s’inquiétais du bien être de son couple, et étais prête a tout pour évincer d’éventuels fouteurs de trouble. Même à les éliminer. A long terme. Mais c’était pour la bonne cause non ?
Et puis merde, elle avait tout de même sacrifié sa carrière pour cet homme, elle avait tout de même le droit de s’amuser un peu de temps en temps. Jouer l’épouse parfaite pouvait s’avérer si monotone parfois.
Heureusement qu’il lui restait le sexe. Et les meurtres. Mais ça il ne le savait pas, pas encore.
‘’- Tu sais en y réfléchissant bien, je ne sais pas vraiment pourquoi je veux qu’il te voie dans cet état, cela peut être si insultant tu sais, tu es en bien piteux état ma belle. Ca te changera. Tu n’en avais pas un peu marre de toujours être si parfaite, si belle, si souriante ? Bof, à ta place je me serais très vite fatiguée de jouer les pin-up.
Mais bon, tu sais, faut voir le bon côté des choses, plus besoin de t’épiler les jambes désormais, ni les sourcils. Nada, et puis, à ta place, j’annulerais ton rendez-vous chez le coiffeur aussi, ce ne sera peut être pas nécessaire. De toute façon, je ne pense pas que mon mari sera psychiquement apte à t’accompagner au match de basket demain.‘’
Anna se demanda ce que serait la réaction de son mari lorsqu’il verrait cela.
Il avait toujours trouvé louche que toutes ses maîtresses disparaissent les unes après les autres mais n’avait jamais eu de preuve tangible contre elle.
Il n’allait tout de même pas lui demander. Quand même.
‘’ Tu as quand même été une belle salope mademoiselle, comment as-tu pu oser nous inviter ensemble à dîner ce soir ? Tu espérais peut être forniquer avec lui dans les toilettes c’est ça ? Désolée de te décevoir mais j’avais un peu prévu autre chose. ‘’
Elle huma l’air humide et sourit, elle aimait cette atmosphère d’angoisse. Petite déjà elle rêvait être l’héroïne d’un film d’horreur américain, genre le tueur psychopathe d’American Psycho ou le mec dans Psychose.
Et certainement pas la gentille fille qui se fait trucider à la douche. Certainement pas.
Elle n’avait jamais été une demoiselle en détresse. Et ne prévoyait certainement pas de l’être dans le futur immédiat, c’est pourquoi elle avait tout retranscrit mentalement dans les plus infimes détails de ce divertissement.
Son mari devait arriver dans quatre à huit minutes exactement, seulement il se pourrait qu’un embouteillage le retarde, ou qu’il se soit arrêté au pub du coin pour boire un petit verre avant l’heure de son supplice. Eh oui, dur de voir à la fois sa femme et sa maîtresse sans perdre les pédales.
Pauvre petit, il n’avait aucune idée de ce qui l’attendais.
Elle jeta un œil au corps inanimé de la rivale qui perdait peu à peu ses couleurs.
‘’Oh mon dieu ! Tu t’enlaidis avec le temps tu sais ? Tiens, laisse moi faire.’’
Elle ouvrit la trousse a maquillage qu’elle avait ramenée avec elle et commença a appliquer un fond de teint au cadavre.
‘’ De toute façon tu étais toujours superbe de ton vivant, et puisque je compte faire de toi mon œuvre d’art, il faut bien te faire honneur.
C’est marrant de penser que si tu avais su qu’un jour, tu aurais cette tête devant un homme, tu en aurais sûrement pété une crise, comme toujours d’ailleurs.
On a toutes fait ce rêve au moins une fois dans la vie non, tu sais ce rêve ou l’on se réveille super laides, vieilles et méconnaissables. Je suppose que seules les belles le font, c’est vrai j’ai du mal à imaginer une femme laide qui rêverait ça. Ce doit être fait de sorte à rétablir l’égalité entre nous, et tout bien pensé, ce n’est que faible compensation pour elles. Voila j’ai fini, tu es de nouveau présentable. ‘’
Elle arrangea un peu les cheveux de la rivale et la fixa un moment.
Rozz_bonbon- Atome
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Suite (message trop long donc coupe x) )
‘’C’est marrant tu sais, je n’aurais jamais cru que tu étais le type de mon époux. D’habitude, c’est plutôt des blondes fadasses aux seins refaits, tu vois genre actrice porno chic. Mais toi, déjà tu es rousse, comme moi, c’est marrant. Ah wé faudra que j’essaie de faire passer ce tic de dire tout le temps ‘C’est marrant’ tu me le rappelleras. ‘’
Elle la reluqua un moment avant de sembler s’apercevoir.
‘’- Ah mais suis-je bête, tu ne peux pas vu que tu es morte, et tu sais quoi ma poule, c’est vraiment ça qui est marrant là.’’
Elle la regarda d’un air de défi, comme si elle s’attendait à ce qu’un cadavre qui bientôt serait consommé par toute sorte de bestioles putrides osa lui répondre. Ce qui n’arriva pas. Bien évidement.
‘’-Oui en fait je me disais que tu fait bien plus sage que les autres, plus sincère, mais moins soumise, moins docile. Il n’a jamais aimé contrôler. C’est pour ça que, tu vois, lui n’aurait jamais eu le courage de faire ça. Ni l’envie c’est vrai, mais l’intérêt est le même.
Il ne serait jamais capable de faire le mal. Il n’ose même pas aller se faire faire des analyses parce que monsieur a peur des aiguilles. Et tu sais ce que j’en pense ? Que tant que l’on n’est pas capable de se faire du mal, ou à défaut de se faire faire du mal, on ne peut faire de mal à autrui. ‘’
Anna se demanda pour la première fois si le fantasme de tueuse de son mari ne venait pas de son aptitude à aimer être dominé par une femme.
Mais à vrai dire, non, ce n’étais pas la première fois, elle avait du s’en rendre compte bien avant, sinon pourquoi serait-elle là à l’attendre et non pas chez elle à prétendre ne pas avoir quitté la maison ?
Elle voulait désormais devenir son fantasme personnel. Peut être au moins comme cela n’irait-il plus chercher ailleurs. Car éliminer toutes ces Pom-pom girls commençait à devenir quelque peu lassant.
Même pour quelqu’un d’aussi inlassable qu’elle.
‘’J’espère bien que tu seras la dernière ma poule, parce que j’imagine que la police finira par en avoir marre de chercher des indices. Ils croient que ces crimes sont l’œuvre d’un homme, tu sais. Complètement stupide, juste parce qu’il y’a profusion de sang et crime sadique ce devrait être un homme ? Non, même une femme est capable du mal, crois moi tu en as le meilleur exemple ici devant toi, aussi ironique que cela puis paraître. Et la seule chose qui peut être plus dangereuse qu’une femme, c’est une femme blessée dans son ego. Alors je t’en prie dis pas que tu ne l’as pas cherché. ‘’
Plus que 2 minutes et il arriverait.
Anna se leva, vérifia une dernière fois son visage dans le miroir, et commença le compte à rebours mentalement.
10, 9, 8, 7, déjà le son distinct du crissement de ses pneus sur la chaussée se fit entendre, 6, 5, le bruit du moteur s’estompa, 4, ses marches résonnèrent dans le pesant silence de l’atmosphère, 3, 2, Anna sourit, s’admirant elle-même ainsi que son calcul qui était tombé si juste, 1.
Il sonna.
Elle se leva et alla lui ouvrir.
‘’Bonsoir.’’
‘’Salut chérie, vous m’avez attendu longtemps ?’’
‘’Pas tant que ça non, on a très rapidement trouve une distraction, et on a aussi beaucoup discuté, même si j’avoue en quelque sorte…avoir accaparé la conversation. ‘’ Ajouta-elle, l’air plus effronté que coupable. ‘’Et tu n’imagine pas a quel point. ‘’
Anna observa son mari pénétrer dans la pièce, il se dirigea droit vers la cuisine. Elle avait donc vu juste, c’était bien là qu’ils se voyaient. Il semblait si bien connaître les lieux.
Elle ferma la porte à double tour et mit la clé dans sa poche, son mari n’avait peut être pas encore prêté attention au cadavre trônant sur la table de l’autre côté de la cuisine mais n’allait sans doute pas tarder à le faire. Et elle ne voulait courir aucun risque.
‘’Et elle est où ? ‘’
‘’Qui ça elle ? ‘’
‘’Mais notre hôtesse voyons chérie ! ‘’
‘’Tu veux sans doute dire ta maîtresse ? ‘’
Il la dévisagea, resta interdit un moment. Elle se plaisait à voir l’effet de choc sur son visage, c’était si rare qu’elle arriva à le surprendre, autant en profiter.
Elle lui lança un sourire malicieux et alla près de lui, elle colla ses lèvres aux siennes. C'étais amusant finalement, et tellement… excitant. Elle se détesta un moment de ressentir cela, mais chassa ces pensées du revers de la main, Anna ne s’était jamais embarrassée longtemps de sa conscience.
‘’Mais voyons, ne me dis tout de même pas que tu ignorais que je le savais ? N’essaie même pas de nier. Tiens, ça ne me dérange absolument pas, enfin, plus maintenant. Regarde. ‘’
Elle lui indiqua, un sourire sadique aux lèvres, le cadavre de l’ancienne rivale.
Et au vu de l’expression sur le visage de son mari, Anna perdit tout remord envers son acte. Il l’aimait. Il l’aimait vraiment.
Mais qu’est ce qu’elle s’en foutait.
‘’Si tu veux tu peux aller t’agenouiller auprès d’elle et pleurer toutes les larmes de ton corps, ou quel que soit le truc que les amoureux transis font quand ils perdent l’être aimé, et cetera, et cetera. ‘’
‘’Pour…Pourquoi ? ‘’
Pour toute réponse, elle se sentit soudain submergée d’une crise de fou rire, hystérique, insupportable crise, elle s’en voulut d’en rire ainsi mais c’étais bien plus fort qu’elle.
Son mari jouait le rôle de l’amoureux blessé à la perfection, et elle n’aurait été qu’à moitié surprise s’il sortait une fiole de poison pour se tuer aussi.
‘’Hep, Roméo t’as fini ton numéro ? Baisse le rideau alors. Tu sais aussi bien que moi que j’avais de merveilleuses raisons de le faire. Tu veux me dénoncer à la police ? Oh mais vas y je t’en prie, Crime passionnel tu sais mieux que moi ce que ça veut dire mon ange, c’est bien toi l’avocat, non ?! Ca veut dire que j’irais devant la cour que je chialerais comme une merde en disant que je regrette et que je m’en tirerais avec 3 ans de taule à tout casser ! Mais toi, toi tu n’es pas sorti de l’auberge je le crains. ‘’
‘’Tu ne t’en tireras pas, pas cette fois, pas avec elle, crois moi ! Tu n’as même de motif valable ! ‘’
‘’Parce que tu considère que baiser mon mari ne suffirait pas ? Votre honneur, croyez vous qu’un homme aie le droit de tromper sa femme avec… je ne tiens pas de compte précis mais il me semblerait que l’on ne soit plus très loin de 25 maîtresses ? Et avec un peu de chance, je tomberais sur une femme comme juge, ou alors quelqu’un de très très compréhensif si tu vois ce que je veux dire. Notre système judiciaire est merveilleusement corrompu tu l’admettras, et pour une fois que je peux en profiter ! ‘’
‘’Tu oublie que je suis avocat Anna ! J’ai des connaissances ! ‘’
‘’Et bien je leur conseille fortement d’éviter de venir me faire chier ces jours ci car elles trinqueront aussi le cas échéant. Tu es une cause perdue d’avance l’avocat, personne n’encourage les perdants, personne. Et tu sais mieux que moi à quel point je sais jouer le rôle de victime. C’est même comme ça que je t’ai eu non ? ‘’
L’espace d’un instant, tout s’évanouit autour d’Anna, il n’y eut plus que la foule, dense et infranchissable, la conférence et ce bel homme charismatique qui semblait si lointain et elle, jeune fille de vingt et un printemps avec des étoiles plein les yeux.
Elle l’avait tout de suite voulu, des qu’elle l’avait vu.
Elle avait fait tout son possible pour qu’il la remarque, sans résultat.
Alors elle se mit à pleurer, à hurler a plein poumons jusqu'à alerter toute la salle, elle répondit à toute question des agents de sécurité qu’elle n’accepterais de parler qu’à lui.
Et il vint. Ca avait marché. Elle avait donc vécu les 3 meilleures années de toute sa vie.
Et puis il commença à la tromper. L’amour dure trois ans dixit un écrivain, dans son cas, il n’avait pas tout à fait tort.
Mais Anna l’aimait toujours, elle. Et c’était bien là le problème.
Alors elle commença à les pister, pas lui non, ses maîtresses, et une a une, elle les liquida, c’étais assez drôle au début, Anna en ressentait même un certain plaisir. Mais voila, elle en avait marre, et comptait bien à ce que celle-ci fut la dernière.
‘’Je t’aime, tu sais, je t’aime plus maintenant que je ne t’ai jamais aimé. ‘’
‘’Anna… ‘’
‘’SILENCE ! Quand je parle, tu ne m’interrompes que si je te le permets. Bien, je disais que sans toi, rien de tout cela ne serait jamais, jamais arrivé, mais ne t’en fait pas, tout peut encore changer tu sais. Elle n’est plus là maintenant, elle ne peut plus se mettre entre toi et moi. ‘’
‘’Mais tu l’as tuée ! Comment est-ce que cela peut encore changer ? Anna, tu délires complètement, tu es malade, mon dieu je rêve! ‘’
‘’SILENCE ! Dieu n’exauce que très rarement les prières tu l’apprendras, et encore moins celles des hommes qui trompent leurs épouses. ‘’
Anna se dit que s’il la regardait ne serait-ce qu’une seconde, il y verrait toute la douleur qu’on pourrait ressentir, mais non, il se contentait de garder le regard fixe sur la rivale. Elle ressentit juste alors la douloureuse blessure de la trahison.
‘’Tu l’aimes vraiment hein ? Tu l’aimes, et moi, moi c’est fini tu ne m’aimes plus. Et ça, crois le ou pas, ça étouffe le reste de remords qui me restait, merci. ‘’
‘Comment voudrais-tu que j’aime la personne qui viens de m’enlever la seule raison qui me faisait me lever le matin… ‘’
Chaque parole qu’il rajoutait était beaucoup plus qu’Anna ne pouvait en supporter. Elle rassembla le reste de dignité qui lui restait et se dirigea alors vers la porte. Ainsi, tout était fini. Tout finissais comme ça avait si douloureusement commencé. Toujours lui, inaccessible, et elle… victime. Plus victime qu’elle ne l’avait jamais vraiment été.
‘’Tu en trouveras d’autres, tu verras. On croit à tort que les blessures d’amour sont incurables, regarde moi et tu verras bien que ça ne tue pas. Ou alors, tu peux te tuer aussi, mais sert toi d’autre chose car j’emmène les aiguilles. ‘’
‘’Anna, mais…tu.tu vas où ? J’appelle les flics ! ‘’
‘’Tu ne le feras pas. J’ai ton portable ainsi que le câble du téléphone de ta pouffiasse. Je doute que tu me revoies un jour, pour ma sécurité comme pour la tienne alors, à dieu. ‘’
Elle sortit.
Elle avait menti, elle n’avait pris ni le téléphone, ni le câble, mais elle savait qu’il ne les chercherait pas.
Elle ferma la porte et partit. Anna savait que son mari serait inculpé, elle avait après tout, elle-même parsemé l’appartement de preuves le condamnant. Elle l’aimait, plus encore qu’elle ne l’avait aimé le jour de leur rencontre, et chez elle plus que pour quiconque, l’amour valait bien quelques sacrifices. Et après tout ne l’avait-il pas mérité ?
Dernière édition par Rozz_bonbon le 10.01.09 20:33, édité 1 fois
Rozz_bonbon- Atome
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Rozz_bonbon, il y a un moment où j'ai trouvé vraiment ton récit dérangeant (quand tu décris le meurtre en lui même) et s'il fait réagir c'est, à mon avis, qu'il est super bien réussi. Puis même quoi, on se laisse prendre, on le lit d'une traite... bravo bravo bravo! T'écris vraiment trèèèès bien.
(bon, t'es un peu flippante, quand même )
(bon, t'es un peu flippante, quand même )
Adalie- Ex-membre des comités
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Lool moi flippante? Meme pas vrai, je suis un ange, un vrai =P
Contente que ca t'ait plu ca fait plaisir
Contente que ca t'ait plu ca fait plaisir
Rozz_bonbon- Atome
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Je l'ai trouvé marrant ton texte
Conformiste excentrique- Indéracinable
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
J'aime bien Rozz-bonbon, c'est bien écrit et elle se lit facilement ta petite histoire
Runaway- Belle Plante
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Adalie-Dolente : J'aime bien tes histoires, la première ("c'est un garçon") avec la chute en particulier. Non franchement, tu n'écris pas trop mal jtrouve (contrairement à ce que tu dis) :]
Après, j'ai bien aimé "Frigo, boulot, dodo" mais la Gb qui l'a écrit est apparemment partie et donc ne pourra pas le savoir x).
Rozz-bonbon : Ouais, mais non. J'ai bien aimé ton texte, il est bien écrit MAIS (et oui, malheureusement il y a un mais :\) je n'ai pas aimé la fin, la chute de l'histoire... Elle part et puis voila. :\ Nan, chai pas, j'aurais imaginé autre chose genre elle le tue ou même elle se tue ou autre je sais pas mais pas cette fin là. Mais sinon, j'ai apprécié le reste.
Après, j'ai bien aimé "Frigo, boulot, dodo" mais la Gb qui l'a écrit est apparemment partie et donc ne pourra pas le savoir x).
Rozz-bonbon : Ouais, mais non. J'ai bien aimé ton texte, il est bien écrit MAIS (et oui, malheureusement il y a un mais :\) je n'ai pas aimé la fin, la chute de l'histoire... Elle part et puis voila. :\ Nan, chai pas, j'aurais imaginé autre chose genre elle le tue ou même elle se tue ou autre je sais pas mais pas cette fin là. Mais sinon, j'ai apprécié le reste.
Greedy- Comité d'Animation
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
C'est gentil Greedy! (tu me permets? ) La chute n'en est pas vraiment une, j'ai pas assez de talent pour ça, mais ça fait plaisir que t'ais bien aimé quand même!
Adalie- Ex-membre des comités
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
finalement, non. J'edit. Ce texte est beaucoup trop personel.
Chill- Vieille branche
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Adalie-Dolente. a écrit:C'est gentil Greedy! (tu me permets? ) La chute n'en est pas vraiment une, j'ai pas assez de talent pour ça, mais ça fait plaisir que t'ais bien aimé quand même!
Oui je te permets x).
On dirait un texte à chute pourtant x). Il est bien construit et on ne se doute pas forcément de la fin. D'ailleurs, en parlant de "forcément" et si tu me permets de faire une critique (j'ai oublié de le dire plus haut), je trouve que tu devrais l'enlever au moment où tu dis "j'avais -forcément- le souffle coupé". Ça m'a fait bizarre quand je l'ai vu.
K_now > C'est dommage =\. J'aurais bien aimé te lire.
Greedy- Comité d'Animation
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Rozz_bonbon > J'ai vraiment aimé la façon dont tu l'as écrit
Invité- Invité
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Gaëtan.
A première vue, Gaëtan, c’est juste une gueule d’ange, des dents blanches et une chaîne en or qui brille. Gaëtan c’est le mec qui se sent obligé de te faire rire, par n’importe quel moyen. Non, Gaëtan n’est pas re-lou, c’est juste que Gaëtan déteste juste voir les gens tristes, parce que souvent, Gaëtan le devient aussi. Au premier abord Gaëtan est un garçon dont beaucoup de filles sont tombées amoureuses, avec sa gueule d’ange et ses dents blanches, avant qu’elles ne se rendent compte que Gaëtan n’est pas intéressé, par l’amour. Gaëtan s’en fout de l’amour, pour l’instant. Il ne veut plus le revivre. Il préfère sortir, s’amuser, brûler la vie par les deux bouts, entourés de ses amis, au pire d’une fille d’un soir qu’il quittera au petit matin. Gaëtan n’est pas un connard, bien au contraire. Gaëtan évite de ne donner rien qu’un espoir aux filles qu’il sait très bien qu’il n’aimera jamais. Quand on prend le temps de connaître Gaëtan, on se rend compte qu Gaëtan c’est pas seulement une gueule d’ange et des dents blanches, mais c’est aussi des yeux qui peuvent pleurer, des bras pour te porter quand le monde tourne trop, une bouche qui ne dit pas que des conneries. Gaëtan est quelqu’un qui donne tout ce qu’il a pour ceux qu’il aime. Et j’en fais parti.
Gaëtan, c’est mon Meilleur Amii. Pour la viiie <3
A première vue, Gaëtan, c’est juste une gueule d’ange, des dents blanches et une chaîne en or qui brille. Gaëtan c’est le mec qui se sent obligé de te faire rire, par n’importe quel moyen. Non, Gaëtan n’est pas re-lou, c’est juste que Gaëtan déteste juste voir les gens tristes, parce que souvent, Gaëtan le devient aussi. Au premier abord Gaëtan est un garçon dont beaucoup de filles sont tombées amoureuses, avec sa gueule d’ange et ses dents blanches, avant qu’elles ne se rendent compte que Gaëtan n’est pas intéressé, par l’amour. Gaëtan s’en fout de l’amour, pour l’instant. Il ne veut plus le revivre. Il préfère sortir, s’amuser, brûler la vie par les deux bouts, entourés de ses amis, au pire d’une fille d’un soir qu’il quittera au petit matin. Gaëtan n’est pas un connard, bien au contraire. Gaëtan évite de ne donner rien qu’un espoir aux filles qu’il sait très bien qu’il n’aimera jamais. Quand on prend le temps de connaître Gaëtan, on se rend compte qu Gaëtan c’est pas seulement une gueule d’ange et des dents blanches, mais c’est aussi des yeux qui peuvent pleurer, des bras pour te porter quand le monde tourne trop, une bouche qui ne dit pas que des conneries. Gaëtan est quelqu’un qui donne tout ce qu’il a pour ceux qu’il aime. Et j’en fais parti.
Gaëtan, c’est mon Meilleur Amii. Pour la viiie <3
Chill- Vieille branche
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
:O Je croyais que c'était un chéri au départ x).
Pas mal comme texte, j'aime bien la façon dont c'est écrit.
Petit bémol (puis-je ? =X)
Enlève les virgules dans ce passage : "Gaëtan n’est pas intéressé, par l’amour. Gaëtan s’en fout de l’amour, pour l’instant.".
Je n'ai pas compris pourquoi tu as inclus cette phrase "Non, Gaëtan n’est pas re-lou, c’est juste que Gaëtan déteste juste voir les gens tristes, parce que souvent, Gaëtan le devient aussi."
Pas mal comme texte, j'aime bien la façon dont c'est écrit.
Petit bémol (puis-je ? =X)
Enlève les virgules dans ce passage : "Gaëtan n’est pas intéressé, par l’amour. Gaëtan s’en fout de l’amour, pour l’instant.".
Je n'ai pas compris pourquoi tu as inclus cette phrase "Non, Gaëtan n’est pas re-lou, c’est juste que Gaëtan déteste juste voir les gens tristes, parce que souvent, Gaëtan le devient aussi."
Greedy- Comité d'Animation
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Greediness a écrit:Je n'ai pas compris pourquoi tu as inclus cette phrase "Non, Gaëtan n’est pas re-lou, c’est juste que Gaëtan déteste juste voir les gens tristes, parce que souvent, Gaëtan le devient aussi."
Disons que G peut parfois avoir un humour assez bas de gamme ( genre Pipi caca prout, blague carambar ect ...), donc des fois les gens peuvent pensé qu'il a un humour un peu relou !
Chill- Vieille branche
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Ah okay :].
En fait, je trouve ton ensemble assez bien mais c'est juste que j'enlèverais cette phrase qui ne se rapporte pas du tout au thème de l' """amour""" que tu développes ensuite. :]
En fait, je trouve ton ensemble assez bien mais c'est juste que j'enlèverais cette phrase qui ne se rapporte pas du tout au thème de l' """amour""" que tu développes ensuite. :]
Greedy- Comité d'Animation
Re: Depotoir a textes (edit: sujets fusionnés ;))
Et si on faisaient un petit journal avant le jour J et qu'on racontaient cette journée, sa donnerait ca...
07h27. 06 Février 2008.
La télé en bruit de fond, la musique tourne en aléatoire. En entendant ces paroles, on pourrait pleurer. Avoir une petite larme couler au long de sa joue. C'est ce qui m'est deja arrivé. Et malgré moi, j'ai toujours la petite larme au coin de l'oeil en l'écoutant. Et puis le portable vibre.. C'est lui. Comme depuis tous les textos que je reçois depuis ce matin. Y'a deja l'envie de lui parler vocalement. L'envie d'entendre un "Je t'aime". L'envie de le voir. L'envir d'être dans ses bras quoi. Et comme depuis maintenant un petit peu plus d'une semaine, je ne pense qu'a dimanche. Dimanche, dimanche, dimanche... Ce mot résonne dans ma tête. J'ai hâte. Aujourd'hui, j'ai cours de 08h15 à 16h55. Et je ne vais faire que de penser à lui, à dimanche ! C'est bête, je l'aime, il m'aime.. Mais j'ai peur. Oui, j'ai toujours peur de souffrir autant que j'ai pu souffrir. Il faut que je trouve ce bouton pour arrêter cette peur parce que ca deviant agaçant. Devant lui, j'ai failli pleurer hier soir... C'est dingue, ca ne fait que 03 semaines et un jour qu'on se connait et j'ai l'impression de le connaître depuis plusieurs mois. Il m'est deja précieux. Il ne doit pas partir, il ne doti pas me laisser, il ne doit pas m'abandonner... Je tiens tellement à lui. Il est 07h48 et je vais bientot partir de chez moi pour une journée qui va être chargée que ce soit au collège, quand je vais revenir chez moi, etc. Je preferais rester encore un peu chez moi mais bon.. Il faut bien hein ! Allez, c'est parti. J'y vais!
22h11. 07 Février 2008.
Demain, c'est le grand jour. Je le vois enfin. J'ai hâte. Je serais revenue à cette heure là deuis environ 30 à 45 minutes. Je pourrais enfin voir sa p'tite gueule d'amour et tout le reste dans sa petite tête. A 08h59, le train partira de Rouen pour arriver à Paris St-Lazare à 10h10. Et ben, vivement 10h10. Dans un tout petit peu moins de 12h. Viteee. Je suis d'ailleurs en train de lui parler. Bref... Sous l'effet de l'exitation et du stress, je suis completement conen ce soir jusqu'a ne plus savoir de quel coté s'ouvre ma porte. Ca deviant grave là mais bon... Osef ! D'ici 45min, faut que j'aille oddo mais je sens que je vais pas y arriver. Je suis trop... Folle, stressée, exitée !!! Bon, vivement demain tout simplement.
23h11. 08 Février 2008.
Il y'a 24 heures, je ne l'avais pas encore vu. Maintenant, si. Lorsque je suis arrivé à Saint-Lazare, rien qu'après avoir eu ta réponse à la question du "T'es où?", je l'ai vu.Et hop, deja un gros bisou. On a prit le métro direction les Champs Elysées. On est arrivé à la Concorde et on a marchés, que ce soit main dans la main ou sue tu me prenais par le cou et moi par la taille, jusqu'a l'Arc de Triomphe. Ensuite, on s'est fait un Mc Do même si je n'ai rein mangé à part quelques frites que je lui volais et un petit peu de Fanta. Puis, on s'est fait un cinéma, à regarder "LOL", à s'embrasser, à se caliner. On a reprit le métro direction la Tour Eiffel. On s'est baladés et par la suite, on a reprit le métro pour se refaire un cinéma, "Slumbloc Millionaire", la tête sur ton torse, ta main qui se baladait sur le bas de mon dos à mes fesses, je me suis endormie. Enfin presque. Je somnolais. Il m'appetit "Chérie" en me demandant si je dormais, je répondais mais tout simplement un petit oui ou non en essayant de me réveiller. Je n'ai reussis qu'a me réveiller lorsque le film a fini, que tu m'as réveillé pour de bon tout gentimment et m'a embrassé encore et encore comme avant le début du film. On a reprit le métro pour retourner à la gare. Une fois arrivé à Saint-Lazare, après être rester sur le quai un peu de temps serrer contre lui, on est bien rester 15 à 20 minutes devan l'une des portes 2eme classe du train, à s'embrasser toujours et encore. J'ai dû le laisser, malheuresement... Et maintenant, vivement samedi "soir" pour pouvoir me reblottir dans ses bras, l'embrasser et tralala.
Invité- Invité
Page 2 sur 2 • 1, 2
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
06.11.24 21:56 par Jean
» Quelle est la dernière recette que tu as faite ?
04.11.24 19:20 par Myrtille
» Votre série du moment !
01.11.24 17:57 par Myrtille
» Prochains et derniers concerts
17.10.24 11:59 par Chill
» Que lisez-vous en ce moment ?
14.10.24 21:22 par Stormy
» Votre dernier achat
08.09.24 18:30 par Lithium
» Dernier restau ?
01.09.24 23:22 par Stormy
» Votre prochain voyage ?
27.08.24 17:14 par Jean
» Où partez-vous cet été ?
07.08.24 22:35 par Stormy
» Qu'est-ce que vous écoutez en ce moment?
18.04.24 21:49 par Cesse
» Les podcasts !
15.03.24 9:25 par Odelie
» Dernier film vu à la maison ?
28.02.24 1:51 par Greta
» Aller à la salle de sport !
26.02.24 18:04 par Jean
» Dernier film vu au cinéma ?
15.02.24 1:58 par Greta
» [Officiel] Vos créations !
21.01.24 14:30 par Cerise